Les classiques du dégel


08 mai, 2018
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La pluie abondante d’avril et du début mai prenant une pause, vous entreprenez enfin le grand ménage du printemps à l’extérieur, quelques semaines plus tard qu’à l’habitude. Vous commencez naturellement par évaluer les dommages de la saison froide sur l’ensemble de votre propriété. Bien sûr, vous vérifiez d’abord la structure de la résidence afin de vous assurer qu’elle a bien tenu le coup.

Armez-vous de calfeutrant afin de corriger les joints autour des tuyaux et bouches d’aération qui ont pu fendiller pendant l’hiver afin de bloquer l’accès aux intrus.

Campagnols, musaraignes et taupes

Vous voyez des amas de gazon et des sentiers sur la pelouse? Ces dommages ont été faits par des campagnols (mulots) sous le couvert de neige. Ce sont de petits rongeurs herbivores qui sont aussi friands de l’écorce des arbustes. Au moment où vous constatez ces dégâts, il y a fort à parier qu’ils ont déjà regagné leur habitat estival d’où ils avaient migré pour l’hiver. Souvent, ils sont accompagnés par les musaraignes, petits insectivores au museau pointu, qui excavent la terre en quête de larves d’insectes et la laisse en surface. Si vous demeurez près d’un cours d’eau, les taupes peuvent compléter le trio et un seul individu peut faire passablement de ravage. Ces 3 espèces peuvent être capturées à l’aide de pièges à prises multiples.

Fourmis, araignées, cloportes et millipèdes

Les premiers parasites à se manifester sont habituellement les fourmis et les araignées, à moins que des mouches (pollénies du lombric) ou des coccinelles asiatiques aient passé l’hiver dans l’entretoit ou sous le revêtement extérieur de la maison. Les fourmis brunes des champs auront commencé à travailler sous les pierres et le pavé uni alors que vous verrez les premières fourmis gâte-bois, une espèce qui s’accouple tôt dans la saison. Les araignées bougent déjà dans vos margelles où elles chassent ou tendent des toiles pour capturer les insectes et autres arthropodes s’étant réfugiés dans la matière organique qui s’y est accumulée avec les vents de l’automne. Les cloportes et les millipèdes y sont habituellement actifs et utiles pour activer la décomposition de la matière organique.

Abeilles solitaires

À la mi-mai, l’on observera les abeilles solitaires et ce, particulièrement dans les talus ensoleillés de sols sablonneux et dénudés. Elles sont inoffensives et l’humain ne les intéresse pas du tout. Elles creusent leur nid dans le sol afin d’y aménager une cellule dans laquelle elles déposeront de la nourriture pour leur progéniture après y avoir pondu.

Guêpes

Peu importe l’espèce, les guêpes que vous voyez en début de saison sont nécessairement des reines qui ont survécu à l’hiver et qui démarrent une nouvelle colonie. C’est pourquoi elles peuvent vous sembler de plus grosse taille que celles qui vous incommodaient sur une terrasse lors de belles journées ensoleillées l’automne dernier. C’est effectivement le cas car la reine est le plus gros individu de la colonie. À ce moment-ci, elles recherchent un endroit pour installer leur nid qu’elles fabriqueront elles-mêmes avant d’y pondre des œufs.

Fourmis noires des champs

Quant à elles, les «fourmis à buttes» ne se manifesteront qu’après les quelques premières tontes de votre pelouse alors que la lame de la tondeuse sèmera tout un émoi au sein de la colonie lorsqu’elle effleurera le sommet de la butte.

Peu importe les découvertes que vous ferez lors de vos travaux printaniers, il importe de bien identifier l’espèce en cause avant de passer à l’action car des insectes utiles circulent aussi sur votre propriété.

Pour plus de détails, communiquez avec nos conseillers!

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