La neige et le froid hâtifs font migrer les souris vers les bâtiments chauffés


19 décembre, 2018
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Il y a au moins 40 ans que nous n’avons pas vu de neige en abondance aussi tôt à l’automne. Les petits rongeurs aussi ont été pris par surprise et ils se sont déplacés près des habitations et autres bâtiments chauffés

Québec, le 18 décembre 2018--Décidément, nous n’avons pas fini de parler météo et d’en mettre sur le dos des changements climatiques. Il y a au moins 40 ans que nous n’avons pas vu de neige en abondance aussi tôt à l’automne. Les petits rongeurs aussi ont été pris par surprise et ils se sont déplacés près des habitations et autres bâtiments chauffés. En effet, la demande d'intervention pour les souris est particulièrement forte pour cette période de l'année et ce sont principalement les «souris sauvages» qui sont en cause.

Les «souris sauvages» (appellation née chez Maheu&Maheu pour représenter les espèces apparentées à la souris domestique), qui sont principalement les souris à pattes blanches et les souris sylvestres, sont observées sur une base beaucoup plus fréquente en milieu urbain depuis une dizaine d’années. Plusieurs facteurs externes dont les facteurs climatiques y sont sans doute pour quelque chose. La diminution de l’utilisation des pesticides en milieu urbain, la gestion de la végétation en bordures des routes, la végétalisation des autoroutes, la consolidation des aménagements routiers, l’envahissement de la proximité des autoroutes par le roseau commun (phragmites), les aménagements paysagers plus élaborés, etc. sont autant de facteurs qui contribuent à l’augmentation des populations de micro-mammifères. Les chercheurs de l’Université McGill ont d’ailleurs constaté que les souris à pattes blanches, plus opportunistes et agressives que leurs cousines les souris sylvestres, les délogent et s’étendent vers le nord à raison de 10 km par année. Ce qui inquiète ces mêmes chercheurs, c’est le fait que les souris à pattes blanches sont un hôte important des tiques qui transmettent la bactérie responsable de la maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi).

Même si les souris sylvestres et les souris à pattes blanches se développent rarement dans les habitations, il faut faire preuve de grande prudence car ces espèces peuvent être porteuses de Hantavirus. Il y a très peu de cas documentés dans l’Est du Canada mais ce virus peut être contracté en manipulant les rongeurs à main nue, par contact avec leur salive, l’urine ou en respirant la poussière contaminée par leurs déjections.

Pour éviter que les souris s'infiltrent dans votre maison ou votre édifice commercial, assurez-vous de l'étanchéité des voies d'entrée (seuils de portes piétonnes, portes de garage) et des contours de tuyaux, d’évents et de filage électrique. Rappelez-vous qu’une souris peut facilement s’infiltrer dans une ouverture du diamètre d’une pièce de 10 sous! À plusieurs endroits, il est encore possible d’installer des pièges à prises multiples le long des fondations afin d’intercepter les p’tits rongeurs qui y circulent. Ces pièges pourront capturer ces micro-mammifères qui demeurent actifs sous le couvert de neige pendant la période hivernale. À l’intérieur, ils peuvent être facilement capturés à l’aide de trappes mécaniques.

Pour avoir l'esprit encore plus tranquille, faites appel à l'un de nos spécialistes en gestion parasitaire qui pourra identifier les zones à risque et vous conseiller sur les actions correctives à entreprendre.

Pour plus de détails, communiquez avec nos conseillers!

L’équipe technique de Maheu&Maheu

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